Procédés de soudage.
Soudage TIG
Tungsten Inert Gas, GTAW Gas Tungsten Arc Welding selon les normes américaines ou encore procédé 141 selon l’ISO 4063 Un arc électrique est établi entre l’extrémité d’une électrode réfractaire en tungstène (qui peut être en tungstène pur, thorié 1 % et 2 % ou enZirconium mais celui-ci exclusivement pour le soudage de l’aluminium) et la pièce à souder, sous la protection d’un gaz inerte (argon, héliumou mélange argon-hélium). Le métal d’apport est ajouté si nécessaire sous forme d’une baguette ou d’un feuillard placé dans le bain de fusion et ne doit pas traverser l’arc électrique ni venir en contact avec la pointe de l’électrode. Ce procédé peut s’automatiser voire se robotiser dans le cas fréquent du soudage TIG orbital
Soudage MIG-MAG
Metal Inert Gas-Metal Active Gas, GMAW Gas Metal Arc Welding selon les normes américaines ou encore procédé 131 (MIG) ou 135 (MAG) selon l’ISO 4063 Un arc électrique est établi entre l’extrémité d’une électrode consommable et la pièce à assembler, sous la protection d’un mélange gazeux dont la nature dépend du type de soudure réalisée. L’électrode, amenée automatiquement de façon continue depuis un dévidoir, se présente sous la forme d’un fil massif ou fourré.
Soudage orbital
Le soudage orbital est un procédé de soudage spécial pendant lequel un arc tourne sans interruption à au moins 360 ° autour d’une pièce fixe (composant cylindrique, tel qu’un tube).
Soudage laser
LBW : Laser Beam Welding
L’énergie est apportée sous forme d’un faisceau laser. Les sources laser peuvent être de type CO2 ou YAG, LED ou fibre.
Principe du soudage laser
Un système optique concentre l’énergie du faisceau laser, ( 105 W/cm² à 106 W/cm²) et génère un capillaire rempli de vapeurs métalliques dont les parois sont tapissées de métal liquide en fusion. Le bain de fusion ainsi créé est déplacé et le métal liquide se resolidifie après le passage du faisceau assurant la continuité métallurgique entre les pièces.
Soudage plasma
PAW : Plasma Arc Welding
Considéré comme une évolution du soudage TIG, il s’en distingue par le fait que l’arc est contraint mécaniquement (constriction mécanique) ou pneumatiquement (constriction pneumatique), générant ainsi une densité d’énergie supérieure. L’arc peut jaillir entre la tuyère et l’électrode (arc non-transféré) ou entre la pièce et l’électrode (arc transféré) voire être semi-transféré. Le soudage plasma peut être réalisé sans chanfrein sur un assemblage en bout à bout d’un dixième de mm jusqu’à des épaisseurs de 8 mm. Dans ce cas, il nécessite très peu de métal d’apport. Il est utilisé quasi exclusivement en mode automatisé (robot) et les vitesses de soudage sont élevées (dizaines de cm par seconde). Cette méthode permet de souder à des températures atteignant les 10 000 °C.
Il permet de souder les aciers « noirs », les aciers inoxydables et l’aluminium